Notre histoire
MANDAT DE L’APELF
L’APELF est une association à but non lucratif constituée en 1980 dont le mandat est de voir à la protection de l’environnement du lac Fortin. Plus spécifiquement, l’APELF travaille à sensibiliser les riverains aux saines pratiques de protection du lac Fortin, à protéger le littoral, les rives, l’encadrement forestier et les affluents du lac, à dépolluer les eaux du lac et de ses affluents, à effectuer auprès des services et ordres publiques toutes les démarches nécessaires au maintien et à l’amélioration de la qualité de l’eau du lac Fortin ainsi qu’à promouvoir et défendre les intérêts de ses membres, tel que stipulé dans sa constitution.
PRÉSENTATION ET HISTOIRE DU LAC FORTIN
Le lac Fortin est situé en Beauce, dans les municipalités de Saint-Victor et de Saint-Alfred, M.R.C. Robert-Cliche. Il se situe à environ 15 km au sud-ouest de Beauceville et à 100 km de Québec. De taille moyenne, le lac a une superficie de 158 hectares et une profondeur maximale de 13 mètres.
Le lac Fortin serait fréquenté depuis très longtemps, comme en témoignent la présence d'autochtones abénaquis relatée par des missionnaires en visite dans la région en 1835, ces autochtones se servant de l'endroit comme territoire de chasse et de pêche.
Nommé selon un ancien propriétaire riverain, le cultivateur Séraphin Fortin, les premiers chalets furent construits au lac Fortin dès le 19ème siècle. En effet, nous pouvons déjà compter deux chalets au début du 20ème siècle, l'un sur l'île et un autre appartenant au ''Club des Jarrets Noirs'', un club privé. Ce dernier deviendra par la suite propriété de François Taschereau-Fortier, régistrateur du Comté de Beauce.
Au fil du 20ème siècle, le lac Fortin devient un endroit de plus en plus prisé des gens de la région, qui profitent de ses charmes et de la nature afin d'agrémenter leurs vacances. Le lac Fortin accueilla même certaines personnalités célèbres, dont l'écrivaine Caroline-Alexandra Bouchette, alias Maxine, auteure de plusieurs livres pour la jeunesse et collaboratrice à l'Almanach du peuple.
Alors que les terres entourant le lac avaient jusqu'à maintenant une vocation surtout agricole, la construction de chalets autour du lac s'est accélérée en 1952 grâce à la promotion faite par le docteur Eugène Fortin, celui-ci voulant transformer le lac Fortin en centre de villégiature et ainsi aider l'industrie touristique de la région. Des suites de ce développement, nous retrouverons au lac Fortin des gens de Saint-Victor, de la Beauce et de la région de Québec. À partir des années 80, nous verrons même l'apparition des premières résidences permanentes.
L'abondance de nouvelles constructions autour du lac mène à une nouvelle préoccupation pour la protection de l'environnement, et c'est ainsi que fut créé, en 1980, l'Association pour la protection de l'environnement du lac Fortin. Depuis, nous avons plusieurs réalisations à notre actif, dont, conjointement avec la municipalité, le nettoyage des eaux du lac et la plantation d'arbres. L'APELF a aussi, depuis sa création, toujours joué un rôle important afin d'émettre des recommandations aux municipalités quant à la sauvegarde du lac, que ce soit pour le redressement des installations sanitaires ou la renaturalisation des berges, entre autres.
Aujourd'hui, le lac Fortin est un endroit populaire en tant que site de villégiature tel qu'en témoignent les quelques 225 résidences que l'on trouve sur son périmètre.
Le lac Fortin offre aussi une plage publique bien appréciée des jeunes en camp de jour l’été.
On y pratique les activités nautiques usuels comme la pêche, le bateau, le ski nautique, mais de façon la plus consciente et respectueuse de l’environnement que possible. Après tout, il sert aussi de réservoir d’eau potable pour la ville de Beauceville. On retrouve à l’émissaire un barrage servant à en régulariser le niveau.
Au lac Fortin, l’Association pour la protection de l’environnement, qui regroupe 90% des riverains, a la lorgnette longue…et voit, depuis plus de 30 ans, à ce que la qualité de l’eau et de vie autour du lac soit la meilleure possible.
SOURCE: Société du Patrimoine de Saint-Victor